Les vibrations apaisantes, la tendresse et la sensation de confort. Il est fréquent que nos amis à quatre pattes aiment passer leurs nuits près de nous, dans la même pièce où nous dormons. Mais est-il réellement conseillé de céder à cet élan de complicité en accueillant notre chat ou notre chien dans notre propre lit? Voyons ce qu’il en est.
Les avantages et désagréments de partager son couchage avec un animal de compagnie
Être propriétaire d’un animal de compagnie et partager son espace de repos avec lui est une pratique courante qui peut apporter réconfort et chaleur, mais qui n’est pas exempte de conséquences. Voyons ce qu’il en est exactement.
Les bienfaits de la cohabitation nocturne avec son petit compagnon
- Un apport de bien-être psychologique
La proximité d’un félin ou d’un canidé pendant la nuit procure souvent un sentiment de contentement et de sécurité, particulièrement chez les individus solitaires. Ces compagnons à quatre pattes agissent telle une présence rassurante, contribuant à une qualité de sommeil améliorée.
- Un impact positif sur le sommeil
Comme le souligne l’expert vétérinaire Guerric Radière, s’aligner sur le souffle ou le battement cardiaque de son chat peut être une source de détente propice à l’endormissement. Le ronron du chat, en particulier, exerce une influence relaxante, agissant sur des fréquences sonores aptes à réduire le stress et baisser la pression artérielle, surtout chez les individus anxieux ou dépressifs.
- Stimuler le système immunitaire
La présence animale, en particulier celle des chats, semble avoir un effet bénéfique sur les défenses immunitaires des jeunes comme des aînés, grâce à l’exposition au microbiote de l’animal.
Il est à noter néanmoins que les personnes affaiblies sur le plan immunitaire devront prendre des précautions particulières et s’assurer, par un examen médical, de ne pas être à risque face à certaines zoonoses telles que la toxoplasmose.
Les contre-indications à l’accueil de son animal dans son lit
- Des risques de transmission parasitaire
Les parasites extérieurs sont l’un des principaux risques associés au fait de dormir aux côtés de son chat ou chien. Les vers ou les puces, notamment, peuvent être transmis à l’humain par le bais des pattes peu nettoyées de l’animal.
- Un sommeil parfois troublé
Le rythme de vie nocturne du chat, en particulier, est susceptible de perturber le sommeil. Les poils d’animaux, surtout ceux des races à poils longs, peuvent engendrer des gênes respiratoires. De plus, une hygiène fréquente de la literie s’impose pour maintenir un cadre propre.
- Défis en matière d’intimité
La présence d’un animal dans la chambre peut compromettre l’intimité d’un couple, et certains animaux dominants pourraient y instaurer une nuisance. Radière rappelle l’importance de l’éducation de l’animal à cet égard.
En concluant, il semble que la décision de partager son repos nocturne avec son compagnon à fourrure revient finalement aux préférences et aux conditions individuelles de chaque détenteur. Il convient de peser les bénéfices contre les conséquences inhérentes à cette pratique.
Les conséquences de la présence animale durant le sommeil
Des cas de salubrité mis en avant par le vétérinaire sous-entendent que la propreté de l’animal joue un rôle primordial dans la décision de partager un lit avec lui. Certains animaux, comme les chiens, ont une prédilection à une halitose avancée due à une mauvaise hygiène dentaire, soulignant l’importance d’un brossage régulier des dents.
Il est donc essentiel de s’adapter non seulement aux nécessités physiques de l’animal mais aussi à ses besoins comportementaux, tout en prenant en compte sa santé et celle de son propriétaire.
