Bien qu’il puisse y avoir des animaux qui dérogent à la règle, il est fréquent de constater que les chats ne sont pas particulièrement amateurs de déplacements en automobile. Quelles sont les méthodes appropriées pour prendre en charge un félin souffrant du mal des transports ? Existe-t-il des remèdes doux et issus de la nature qui pourraient atténuer ses désagréments avec efficacité ?
Pourquoi nos amis félins souffrent-ils en voiture ?
Le confort des chats durant les trajets automobiles est une problématique bien réelle. Les contraintes peuvent varier selon que le félin voyage dans un sac de transport ou une caisse. Enfermé dans un espace trop restreint pour lui, le chat peut se sentir piégé, d’autant plus si l’habitacle ne correspond pas à sa morphologie, l’empêchant de s’étendre ou de se retourner comme il l’entend, ce qui peut générer de l’angoisse.
Le déracinement de son environnement habituel, parfumé des odeurs de son territoire, augmente son inquiétude. À cela s’ajoutent les arômes inconnus du véhicule lui-même. Sur un plan plus physiologique, un déséquilibre au niveau de l’oreille interne est parfois à l’origine des symptômes visibles lors du mal des transports, notamment chez les jeunes félins dont les sens sont encore en maturation. Immobilisé dans sa cage, le chat subit une contradiction entre l’immobilité de son corps et le mouvement perçu par son cerveau, ce qui peut conduire à des vomissements et des épisodes nauséeux.
Quels remèdes pour apaiser le chat malade en voiture ?
Si la visite chez un praticien n’a pu être organisée à temps pour pallier le mal des transports de votre animal, plusieurs alternatives peuvent lui apporter un soulagement provisoire :
– Les élixirs floraux pour calmer son stress.
– Les produits incluant des protéines laitières, tel Zylkène.
– Certaines plantes comme la camomille, le houblon ou bien la valériane, usités en phytothérapie.
– L’usage de phéromones artificielles.
Pour soulager les cas les plus critiques, un traitement médical peut s’avérer nécessaire. Seul un vétérinaire sera à même de déterminer la prescription adéquate, tout en prenant en compte les contre-indications possibles chez un chat aux antécédents de maladies comme l’insuffisance rénale.
Comment anticiper et prévenir le mal des transports chez le chat ?
Si votre chat a déjà montré des signes de malaise durant des déplacements en véhicule, il est essentiel de veiller à l’adéquation de son enceinte de transport. Un trajet en voiture réclame une attention particulière à son bien-être : placez sa caisse de manière stable au sol, utilisez une couverture familière pour le rassurer et limitez sa vue de l’extérieur.
Le comportement du conducteur joue également un rôle. Une conduite souple peut s’avérer apaisante pour le félin. Habituez-le progressivement aux déplacements par des excursions de courte durée, en l’accompagnant de caresses ou de petites gourmandises s’il ne présente pas de signe de nausée. Ces gestes contribueront à instaurer un environnement sécurisant et confortable pour votre compagnon à quatre pattes lors de vos futures escapades routières.